1 Présentez-vous en tant qu'auteure.
Je suis mariée depuis près de 29 ans à un époux qui, s’il n’écrit pas, partage entièrement ma passion, me soutient et m’accompagne lors des foires et dédicaces. Lui est un jeune pensionné et, pour ma part, il y a peu j’ai renoncé à mon emploi. De la sorte, j’ai la joie de partager tout mon temps avec mon mari mais également de pouvoir me consacrer plus aisément à l’écriture.
A ce niveau, j’apprécie la langue et toute sa richesse que j’essaye d’honorer au mieux et mettre en exergue dans mes romans.
2 Qu'est-ce qui vous a donné envie d'écrire ? Depuis quand écrivez-vous ?
Pour diverses raisons, j'ai dû changer d'orientations professionnelles à plusieurs reprises. Cependant, quel que soit l'emploi que j'aie pu occuper, une grande part était réservée à l'humain - qu'il soit enfant, lorsque j'étais enseignante ou adulte dans un service d'aide juridique.
Dans ce même souci de l'autre, j'ai eu très vite à cœur de rédiger des essais ou des études sémantiques destinées à un public ciblé. Elles n'ont donc pas connu l'édition.
Puis est venu le moment où j'ai ressenti le besoin de « me faire plaisir » en me lançant dans un projet plus ambitieux : l'écriture d'un roman. Moins de 18 mois plus tard, Hallunia était édité, suivi par Venko, un an plus tard.
3 Quel est votre dernier roman coup de cœur ?
Actuellement, si j’ai apprécié plusieurs romans, il n’y en a aucun que je puisse qualifier de « coup de cœur ». Alors qu’au niveau rédaction, je suis dans le genre « science-fiction » (mais je préfère « anticipation »), pour la lecture, j’apprécie les romans historiques.
4 Y a-t-il des livres qui ont inspiré vos romans ?
Non. Par contre, les deux premiers romans (Hallunia et Venko) m’ont été inspirés par « l’allégorie de la caverne » de Platon. En fait, je n’ai repris que l’image principale que tout un chacun connaît, savoir les personnages dans la caverne, obligés de considérer les ombres projetées sur la paroi comme seule vérité de la vie. De là est née l’idée de construire un monde entièrement formaté où tout est imposé. Je l’ai volontairement projeté dans un futur non daté, laissant le soin au lecteur de le placer là où il le désire sur la ligne du temps. Voilà ce qu’il en est de l’idée générale. Par contre, pour ce qui concerne les histoires des personnages, leurs succès, leurs échecs, … tout me vient de la vie d’aujourd’hui. Une simple publicité peut attirer mon attention et me « transporter » dans mon roman en y apportant l’adaptation nécessaire, créant parfois tout un chapitre !
5 Travaillez-vous sur un nouveau roman si cela n'est pas trop indiscret ?
Il n’y a aucune indiscrétion !
Actuellement, j’ai entrepris un nouveau projet. Cette fois, ce sera une trilogie dont le premier tome compte déjà 7 chapitres rédigés. Cette nouvelle histoire s’inscrit également dans l’anticipation dont le titre (trouvé par mon mari) sera « la cité de l’emprise »…tout un programme !
6 Que ressentez-vous avant la sortie d'un de vos romans ?
Plusieurs sentiments se mêlent. Il y a tout d’abord la joie d’être arrivée au bout du projet et de pouvoir proposer une œuvre bien construite – selon mon avis. Il y a aussi la fierté de « voir naître son bébé ». Mais également l’excitation générée par l’espoir que le public appréciera et adhérera…
7 Avez-vous une habitude d'écriture ?
Non, aucune habitude. Par contre, une ligne de conduite : écrire pour me faire plaisir d’abord. Je refuse que cela devienne une obligation. Ainsi, si j’ai du temps pour écrire, c’est magnifique. Mais si je ne parviens pas à en dégager, cela veut dire que lorsque je pourrais le faire, ce ne sera que meilleur autant pour moi que pour mes lecteurs !
8 Que représente l’écriture pour vous ?
L’écriture me procure autant de joie que la lecture. Si j’aime imaginer les scènes et les personnages des romans que je lis, il en est de même pour ceux que j’écris.
Au travers de mes romans, j’ai également à cœur de rendre – à ma faible mesure – ses lettres de noblesses à la langue française. Pour ce faire, j’ai banni tout anglicisme tout en évitant, de surcroît, l’utilisation (souvent trop intempestive) des auxiliaires « être » et « avoir ». Cela semble convenir à différents lecteurs puisque mes romans sont proposés dans des pays étrangers dans la catégorie « littérature francophone ».
D’autre part, je suis passionnée par les nouvelles technologies. Leur utilisation par mes personnages, me permet de les « améliorer » ou de leur donner des possibilités qu’elles n’ont pas encore atteintes.
Finalement, l’écriture me permet également de distiller un petit message d’espoir quant à la condition de notre société et son devenir. C’est à ce niveau que j’insiste sur le terme « anticipation » puisqu’il s’agit d’une analyse critique de notre société et son avenir, sans la présence d’extraterrestre ou de vie sur une autre planète…
9 Appréhendez-vous les retours sur vos romans ?
J’appréhende le silence des lecteurs plus qu’un commentaire critique. Une remarque, qu’elle soit positive ou négative, permet toujours d’avancer. Son absence ne permet pas de se situer et, d’éventuellement, corriger le tir.
Questions du tag
1 Lire sur un canapé ou dans un lit ?
Les deux me conviennent parfaitement même si, par respect pour le livre – en tant qu’objet (et oui…) - je privilégie la station assise.
2 Protagoniste féminin ou masculin ?
Le premier à me venir à l’esprit est Sherlock Holmes…
3 Thé ou café en lisant ?
Je suis plus café que thé. Mais un verre d’eau est également parfait.
4 Série ou one-shoot ?
Cela dépend si c’est de bonne facture.
5 Point de vue à la première ou à la troisième personne ?
A la première. S’enorgueillir est un vilain défaut ! On trouvera toujours quelqu’un qui « est plus » par rapport à soi.
6 Lire le matin ou le soir ?
Quand on en a envie. La lecture est un plaisir pour tous les moments de la journée.
7 Librairies ou bibliothèques ?
Les deux. Il y des livres que je désire garder.
8 Lecture avec ou sans musique ?
S’il y a musique, uniquement du classique.
9 Livre papier ou e-book ?
Même si je reconnais la facilité de l’e-book, je reste principalement attachée au papier.
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